Claude Pasquer

Une histoire née de passions :

 

C’est près d’Apremont sur Allier que Claude Pasquer plante les racines de sa passion paysagère. Le jardin d’agrément de ses parents, la proximité du parc floral du château et le paysage de bocage posent les prémisses de sa culture botanique et de son goût pour le vivant.

 

Grâce à ses parents, il découvre tôt le dessin : sa mère, graphiste en carterie, l’initie à une démarche artistique, les peintures de son père (impressionnantes d’hyper-réalisme) lui permettent de se positionner dans ses choix artistiques… Par rapport à la couleur, Claude préfère retraduire des impressions plutôt que leur réalité s’inventant sa propre démarche.

La graine de paysagiste n’a plus qu’à se ressemer ailleurs pour prendre son essor.

 

Il choisit le jardin comme axe de son parcours scolaire. A l’école du Breuil, il acquiert les bases techniques du métier de jardinier professionnel. Après son BP de travaux paysagers et son BTA d’horticulture, il persévère. Il avait choisi le lycée professionnel par goût et non par nécessité. A l’École d’architecture de Paris La Seine (Beaux arts), il obtient un DEFA (Diplôme d’Études Fondamentales en Architecture), poursuis sa troisième année à Versailles et à l'École Nationale Supérieure du Paysage (ENSP). Le temps de choisir entre les deux, le paysage l’emporte comme un retour aux sources de ses premières inspirations.

 

Il obtient son diplôme de paysagiste DPLG, prépare son mémoire de fin d’études au sein d’une équipe pluridisciplinaire, sous la direction de Jean-Claude Hardy (Ingénieurs & Paysage) : l’aménagement du territoire francilien, c’est-à-dire la révision du schéma directeur d’un « grand paysage » de 650 km2.

 

Ainsi devient architecte paysagiste, le petit garçon, qui à 6 ans déjà cultivait son carré potager sous le regard bienveillant de sa grand-mère.

Son Service National (Office National des Forêts de Martinique) lui apporte des compétences en matière de plantes tropicales dans le cadre d’aménagements en milieux naturels (forêt domaniale du littoral).

 

Une histoire née de rencontres :

 

Tout au long de sa vie, il croise des personnalités déterminantes par les connaissances, la confiance et surtout la passion qu’elles lui insufflent.

A l’école du Breuil : Alain Bizet (professeur de botanique), Lucienne Collin (architecte paysagiste), Jacques Vergely (architecte paysagiste)

A l'École d’architecture de Paris La Seine, atelier Marot : Hervé Judeaux (urbaniste), Béatrice Casadessus (plasticien, sculpteur et professeur d’arts plastiques)

A l’ENSP : Gilles Clément (ingénieur horticole, paysagiste, essayiste, professeur, jardinier) qui le fait travailler sur le parc André Citroën

Au concours Apria Dunkerque (prix de la créativité) : Jacques Montagut (professeur de physiologie végétale de botanique à l'ENSH) qui forge les fondements de sa passion pour l’écologie

A l’Atelier Acanthe : Philippe Niez (paysagiste) avec lequel il collabore régulièrement depuis 20 ans

 

Activités d’un « touche-à-tout » :

 

Depuis une vingtaine d’années, Claude mène de front plusieurs activités: le paysage, la sculpture et l’enseignement. Son implication en pédagogie est directement liée à ce qu’il a reçu et qu’il souhaite partager à son tour.

Différents points de vue, lui permettent d’investir les différentes échelles du paysage : celle du grand territoire, celle des parcs ayant une dimension patrimoniale, et celle du jardin…

 

(d’après Laurence Zaysser)


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Curriculum vitae
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